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PETIT HISTORIQUE DES ACTIVITES DU QUARTIER D'AMBODIRANO(1) (date mars 2014)
..
Le quartier d'Ambodirano longe la route digue qui file vers l'aéroport de Tananarive (Madagascar) en sortant de la ville.
Abodiranol signifie "sous l'eau" en malgache. En effet, le quartier, pris sur les marécages et d'anciennes rizières abandonnées, est inondé à chaque saison des pluies, de décembre à avril. fi s'organise autour d'une rue unique bordée de minuscules maisonnettes de fortune en bois pour la plupart.
Aux portes de la ville, c'est un village sans racine où les familles échouent faute de foyer ou de revenus et tentent de survivre. En 2000, on comptait 9.500 personnes installées dont 1.300 enfants non scolarisés (un enfant sur deux).
La communauté des Petites Sœurs de Foucault
En 1988, quatre Petites Sœurs de l'Evangile du Père de Foucault choisissent de s'installer à Ambodirano car la taille du quartier et le type de population correspondent à leurs vœux et à leurs objectifs.
Elles reprennent l'école paroissiale et le Centre Social existant, s'occupent du dispensaire pour les soins et la distribution des médicaments, créent le centre de récupération nutritionnelle avec Médecins Sans Frontière. Un atelier d'apprentissage de la broderie est créé pour permettre aux femmes du quartier de gagner un petit revenu.
Sur ces bases, depuis douze ans, les réalisations des Sœurs n'ont cessé de se multiplier grâce à leur dynamisme et surtout leur implantation étroite au sein de la population. Femmes de terrain, elles sont à l'écoute des personnes et visitent sans cesse les familles pour déceler les difficultés d'une population en détresse qui par fierté ou par ignorance ne demande pas toujours de l'aide.
Refusant d'assister, elles s'attachent à établir un contact personnel avec les habitants et misent d'abord sur la scolarisation, la diminution de la mortalité infantile et le développement de l'autonomie financière des familles.
Aujourd'hui 700 enfants sont scolarisés à l'Ecole Saint Paul (contre 90 en 1988) par douze instituteurs diplômés, du CP au CM2. L'école obtient un des meilleur taux de réussite au Certificat d'Etude de Madagascar.
Une cantine scolaire nourrit chaque jour à midi 180 élèves nécessiteux.
Une cinquantaine d'enfants encore trop jeunes pour l'école (de 1 à 5 ans), abandonnés à la rue dans la journée, sont pris en charge à la garderie. Trois assistantes maternelles organisent pour eux des activités d'éveil et d'éducation aux règles prioritaires d'hygiène. Ces enfants sont aussi nourris à midi et surveillés médicalement une fois par mois par le médecin du dispensaire.
Au dispensaire, en plus des soins et des vaccinations gratuites effectués par deux aides soignantes et une Sœur, un médecin examine chaque jour une cinquantaine de malades.
Sur recommandation du médecin, de jeunes enfants dénutris sont accueillis au Centre de Récupération Nutritionnelle. Celui-ci sert tous les jours trois repas équilibrés pour 50 à
70 enfants pris en charge jusqu'au retour à un équilibre pondéral satisfaisant dont l'évolution est suivie chaque semaine.
L'atelier de broderie forme et fait travailler jusqu'à 70 femmes du quartier en prone production de qualité sous forme de cartes et autres petits objets brodés. Géré sous forme de coopérative, l'atelier offre une source presque unique de revenus dans le quartier, élément déterminant pour
le développement de l'autonomie des familles. Les Amis du Quartier
En 1990, Madame ALLORENT, médecin et épouse d'un professeur de mathématiques du Lycée Français de Tananarive, est mise en contact avec les Sœurs du quartier. Elle s'y attache très vite et donne une consultation bénévole par semaine au dispensaire. A son initiative, l'idée d'une garderie
(1)Ambodirano se prononce «amboudiranou» en malgache
pour accueillir les enfants abandonnés à la rue pendant que les mamans travaillent prend fOrme. Puis elle entreprend de sensibiliser le corps enseignant du Lycée afin de collecter des fonds pour financer d'abord les hospitalisations dont elle diagnostique l'urgence puis des parrainages d'enfants dans leur famille ou, pour les orphelins ou les cas sociaux, dans des familles d'accueil qu'elle cherche dans son entourage.
Douze ans après, la chaîne de solidarité fonctionne toujours et des liens étroits unissent désormais le quartier d'Ambodirano et le Lycée Français de Tananarive. Au-delà de l'argent collecté et reversé chaque mois aux 30 enfants parrainés2, une caisse commune permet des aides ponctuelles (salaires d'été des maîtres, salaire du médecin, certains cottts de fonctionnement du dispensaire, fêtes de Noël, remise de Prix à l'école, etc.) ou la réalisation de projets dans le quartier à la demande des Sœurs ou de la Mairie.
Plus décisif encore, l'investissement de bénévoles sur place s'est largement développé:
- à l'école, auprès des enfants et des maitres (formation en français),
- au dispensaire (formation et collecte de médicaments, soins contre la gale)
- au Centre de Récupération Nutritionnelle (suivi des enfants et des familles)
- à la garderie (formation, recherche de matériel pédagogique)
- à la coopérative (organisation de la fabrication, recherche de débouchés commerciaux)
Enfin, plusieurs ONG internationales s'impliquent financièrement dans le fonctionnement de l'école, de la garderie, du dispensaire et du centre de récupération nutritionnelle comme KASIH BUNDA (ONG de Grenoble), RAYON DE SOLEIL, ENFANCE ET PARTAGE (ONG de Toulouse) et dans des parrainages d'enfants.
L'association « Tsiky - Solidarité Ambodirano »
De nombreux Amis du Quartier quittant Madagascar souhaitaient conserver leurs liens avec Ambodirano. en maintenant leur parrainage financier. Mais leurs contacts et leur expérience sur le terrain leur permettaient aussi de devenir un relais effkace des projets du quartier en France.
Dans cet esprit, l'association Tsiky - Solidarité Ambodirano est née pour faire vivre et développer les liens d'amitié et de solidarité entre ses membres et le quartier d'Ambodirano en étant le relais
- des projets scolaires de l'école Saint Paul,
- des besoins exprimés par le dispensaire du quartier et l'équipe soignante,
- des demandes d'aide à la fOrmation pour tous les personnels du Centre Social et de l'école.
- de la recherche de débouchés commerciaux pour l'artisanat confectionné à la coopérative
RA WNALA qui emploie les femmes du quartier.
- de la collecte de fond par l'intermédiaire de de parrainages financiers du quartier
- de la recherche de sponsors et de matériel utile à la réalisation de ces objectifs.
Notre solidarité avec le quartier d'Ambodirano, c'est une « aide de proximité », l'ouverture sur le monde riche d'un quartier enclavé dans la misère, la possibilité pour les Petites Soeurs et les Amis du Quartier sur place de trouver de l'aide et d'échanger des idées pour mettre en œuvre des projets simples qui seront toujours 'l'expression d'objectifs définis par les habitants du quartier, le moyen enfin de diffuser cartes et objets brodés fabriqués par la coopérative pour permettre Il un plus grand nombre de familles de gagner un peu d'autonomie.
donc depuis 2002 , nous avons ensemble modifier nos regards sur l'aide au développement :
-des outils simples (mobylette en 2002)
-des outils de scolarité (bancs et tables de l'école fabriqués sur place par le menuisier du quartier 2004)
-des outils de maintien de la santé (alimentation ,cantines,aide à la nutrition, lieu de stockage alimentaire 2004 ,un dispensaire 2008 efficace reconnu par le pouvoir politique comme référence)
- un outil culturel (la bibliothèque 2012).
Contactez-nous :
[email protected]
tsiky veut dire en malgache :sourire.
r modifier.
PETIT HISTORIQUE DES ACTIVITES DU QUARTIER D'AMBODIRANO(1) (date mars 2014)
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Le quartier d'Ambodirano longe la route digue qui file vers l'aéroport de Tananarive (Madagascar) en sortant de la ville.
Abodiranol signifie "sous l'eau" en malgache. En effet, le quartier, pris sur les marécages et d'anciennes rizières abandonnées, est inondé à chaque saison des pluies, de décembre à avril. fi s'organise autour d'une rue unique bordée de minuscules maisonnettes de fortune en bois pour la plupart.
Aux portes de la ville, c'est un village sans racine où les familles échouent faute de foyer ou de revenus et tentent de survivre. En 2000, on comptait 9.500 personnes installées dont 1.300 enfants non scolarisés (un enfant sur deux).
La communauté des Petites Sœurs de Foucault
En 1988, quatre Petites Sœurs de l'Evangile du Père de Foucault choisissent de s'installer à Ambodirano car la taille du quartier et le type de population correspondent à leurs vœux et à leurs objectifs.
Elles reprennent l'école paroissiale et le Centre Social existant, s'occupent du dispensaire pour les soins et la distribution des médicaments, créent le centre de récupération nutritionnelle avec Médecins Sans Frontière. Un atelier d'apprentissage de la broderie est créé pour permettre aux femmes du quartier de gagner un petit revenu.
Sur ces bases, depuis douze ans, les réalisations des Sœurs n'ont cessé de se multiplier grâce à leur dynamisme et surtout leur implantation étroite au sein de la population. Femmes de terrain, elles sont à l'écoute des personnes et visitent sans cesse les familles pour déceler les difficultés d'une population en détresse qui par fierté ou par ignorance ne demande pas toujours de l'aide.
Refusant d'assister, elles s'attachent à établir un contact personnel avec les habitants et misent d'abord sur la scolarisation, la diminution de la mortalité infantile et le développement de l'autonomie financière des familles.
Aujourd'hui 700 enfants sont scolarisés à l'Ecole Saint Paul (contre 90 en 1988) par douze instituteurs diplômés, du CP au CM2. L'école obtient un des meilleur taux de réussite au Certificat d'Etude de Madagascar.
Une cantine scolaire nourrit chaque jour à midi 180 élèves nécessiteux.
Une cinquantaine d'enfants encore trop jeunes pour l'école (de 1 à 5 ans), abandonnés à la rue dans la journée, sont pris en charge à la garderie. Trois assistantes maternelles organisent pour eux des activités d'éveil et d'éducation aux règles prioritaires d'hygiène. Ces enfants sont aussi nourris à midi et surveillés médicalement une fois par mois par le médecin du dispensaire.
Au dispensaire, en plus des soins et des vaccinations gratuites effectués par deux aides soignantes et une Sœur, un médecin examine chaque jour une cinquantaine de malades.
Sur recommandation du médecin, de jeunes enfants dénutris sont accueillis au Centre de Récupération Nutritionnelle. Celui-ci sert tous les jours trois repas équilibrés pour 50 à
70 enfants pris en charge jusqu'au retour à un équilibre pondéral satisfaisant dont l'évolution est suivie chaque semaine.
L'atelier de broderie forme et fait travailler jusqu'à 70 femmes du quartier en prone production de qualité sous forme de cartes et autres petits objets brodés. Géré sous forme de coopérative, l'atelier offre une source presque unique de revenus dans le quartier, élément déterminant pour
le développement de l'autonomie des familles. Les Amis du Quartier
En 1990, Madame ALLORENT, médecin et épouse d'un professeur de mathématiques du Lycée Français de Tananarive, est mise en contact avec les Sœurs du quartier. Elle s'y attache très vite et donne une consultation bénévole par semaine au dispensaire. A son initiative, l'idée d'une garderie
(1)Ambodirano se prononce «amboudiranou» en malgache
pour accueillir les enfants abandonnés à la rue pendant que les mamans travaillent prend fOrme. Puis elle entreprend de sensibiliser le corps enseignant du Lycée afin de collecter des fonds pour financer d'abord les hospitalisations dont elle diagnostique l'urgence puis des parrainages d'enfants dans leur famille ou, pour les orphelins ou les cas sociaux, dans des familles d'accueil qu'elle cherche dans son entourage.
Douze ans après, la chaîne de solidarité fonctionne toujours et des liens étroits unissent désormais le quartier d'Ambodirano et le Lycée Français de Tananarive. Au-delà de l'argent collecté et reversé chaque mois aux 30 enfants parrainés2, une caisse commune permet des aides ponctuelles (salaires d'été des maîtres, salaire du médecin, certains cottts de fonctionnement du dispensaire, fêtes de Noël, remise de Prix à l'école, etc.) ou la réalisation de projets dans le quartier à la demande des Sœurs ou de la Mairie.
Plus décisif encore, l'investissement de bénévoles sur place s'est largement développé:
- à l'école, auprès des enfants et des maitres (formation en français),
- au dispensaire (formation et collecte de médicaments, soins contre la gale)
- au Centre de Récupération Nutritionnelle (suivi des enfants et des familles)
- à la garderie (formation, recherche de matériel pédagogique)
- à la coopérative (organisation de la fabrication, recherche de débouchés commerciaux)
Enfin, plusieurs ONG internationales s'impliquent financièrement dans le fonctionnement de l'école, de la garderie, du dispensaire et du centre de récupération nutritionnelle comme KASIH BUNDA (ONG de Grenoble), RAYON DE SOLEIL, ENFANCE ET PARTAGE (ONG de Toulouse) et dans des parrainages d'enfants.
L'association « Tsiky - Solidarité Ambodirano »
De nombreux Amis du Quartier quittant Madagascar souhaitaient conserver leurs liens avec Ambodirano. en maintenant leur parrainage financier. Mais leurs contacts et leur expérience sur le terrain leur permettaient aussi de devenir un relais effkace des projets du quartier en France.
Dans cet esprit, l'association Tsiky - Solidarité Ambodirano est née pour faire vivre et développer les liens d'amitié et de solidarité entre ses membres et le quartier d'Ambodirano en étant le relais
- des projets scolaires de l'école Saint Paul,
- des besoins exprimés par le dispensaire du quartier et l'équipe soignante,
- des demandes d'aide à la fOrmation pour tous les personnels du Centre Social et de l'école.
- de la recherche de débouchés commerciaux pour l'artisanat confectionné à la coopérative
RA WNALA qui emploie les femmes du quartier.
- de la collecte de fond par l'intermédiaire de de parrainages financiers du quartier
- de la recherche de sponsors et de matériel utile à la réalisation de ces objectifs.
Notre solidarité avec le quartier d'Ambodirano, c'est une « aide de proximité », l'ouverture sur le monde riche d'un quartier enclavé dans la misère, la possibilité pour les Petites Soeurs et les Amis du Quartier sur place de trouver de l'aide et d'échanger des idées pour mettre en œuvre des projets simples qui seront toujours 'l'expression d'objectifs définis par les habitants du quartier, le moyen enfin de diffuser cartes et objets brodés fabriqués par la coopérative pour permettre Il un plus grand nombre de familles de gagner un peu d'autonomie.
donc depuis 2002 , nous avons ensemble modifier nos regards sur l'aide au développement :
-des outils simples (mobylette en 2002)
-des outils de scolarité (bancs et tables de l'école fabriqués sur place par le menuisier du quartier 2004)
-des outils de maintien de la santé (alimentation ,cantines,aide à la nutrition, lieu de stockage alimentaire 2004 ,un dispensaire 2008 efficace reconnu par le pouvoir politique comme référence)
- un outil culturel (la bibliothèque 2012).
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tsiky veut dire en malgache :sourire.
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